Les Muscles P.O.L (Août 2001) – Folio 2003
Prix Millepages 2001 Sélection Prix Wepler 2001
Des « Efforts » aux « Soins » en passant par les « Blessures », les trois parties qui composent ce roman, voici l’histoire de Victor qui entretient avec son corps de problématiques rapports. Et pas seulement avec son corps puisque ce dernier est ce qu’il offre aux regards des autres, ce qui lui permet de communiquer et, partant, autorise tous les malentendus. Ce corps que son père lui a transmis, en quelque sorte, petite taille comprise, et dont Victor, en fils aimant, voudrait qu’il soit digne de lui.
Des « Efforts » aux « Soins » en passant par les « Blessures », les trois parties qui composent ce roman, voici l’histoire de Victor qui entretient avec son corps de problématiques rapports. Et pas seulement avec son corps puisque ce dernier est ce qu’il offre aux regards des autres, ce qui lui permet de communiquer et, partant, autorise tous les malentendus. Ce corps que son père lui a transmis, en quelque sorte, petite taille comprise, et dont Victor, en fils aimant, voudrait qu’il soit digne de lui.
Ainsi, depuis le moment où, à onze ans, Victor s’esquinte la nuit dans le garage de la maison à se forger ce qu’il espère être une musculature d’athlète avec des altères bricolées jusqu’à celui où, enfin adulte, il arrive à se débarrasser de son hypocondrie, Les Muscles rythme, au long de chapitres évocateurs (Bras, épaules, pectoraux – Cuisses – Cœur – Fessiers – Dorsaux – Abdos ) et jusqu’à l’épilogue, le lent calvaire physique en même temps que l’émancipation inéluctable d’un enfant qui, peut-être, voulait trop ressembler à son père. Ainsi, depuis le moment où, à onze ans, Victor s’esquinte la nuit dans le garage de la maison à se forger ce qu’il espère être une musculature d’athlète avec des altères bricolées jusqu’à celui où, enfin adulte, il arrive à se débarrasser de son hypocondrie, Les Muscles rythme, au long de chapitres évocateurs (Bras, épaules, pectoraux – Cuisses – Cœur – Fessiers – Dorsaux – Abdos ) et jusqu’à l’épilogue, le lent calvaire physique en même temps que l’émancipation inéluctable d’un enfant qui, peut-être, voulait trop ressembler à son père.
Cet étonnant et bref roman d’éducation, avec son air de ne pas y toucher, l’humour, la sobriété pince-sans-rire de son écriture, réussit ce prodige de parler de sentiments très forts dans une totale absence de sentimentalisme. Il détaille puissamment le corps, et aussi bien le corps souffrant ou le corps amoureux, avec une légèreté presque métaphysique, et s’il évoque la maladie et la mort, c’est sur un mode si discret mais si constant qu’il en est d’une terrible efficacité.
Cet étonnant et bref roman d’éducation, avec son air de ne pas y toucher, l’humour, la sobriété pince-sans-rire de son écriture, réussit ce prodige de parler de sentiments très forts dans une totale absence de sentimentalisme. Il détaille puissamment le corps, et aussi bien le corps souffrant ou le corps amoureux, avec une légèreté presque métaphysique, et s’il évoque la maladie et la mort, c’est sur un mode si discret mais si constant qu’il en est d’une terrible efficacité.
Hommage d’un fils à son père mort, anatomie d’un sentiment qui peine à s’exprimer, le roman de Patrice Robin est d’autant plus émouvant qu’il est composé à l’économie, écrit avec pudeur et donné à lire comme un documentaire consacré aux muscles. C’est-à-dire aux efforts insensés et aux exercices en tout genre qu’il faut parfois faire pour grandir, aimer, ne pas mourir. Lire, septembre 2001.
La presse écrite :
Libération (27 septembre 2001)
Télérama (10 octobre 2001)
Le Monde (31 août 2001)
Politis (6 septembre 2001)
Lire (septembre 2001)
Figaro (13 décembre 2001)
Arts press (octobre 2001)
Psychologies Magazine (octobre 2001)
Le Matricule des Anges (15 septembre 2001)
La Montagne (30 septembre 2001)
Sud Ouest (9 septembre 2001)
La Liberté (8 septembre 2001)
L’Alsace (17 septembre 2001)
Nova Magazine (septembre 2001)
Libération
Radio :